Pour ses concerts d’hiver, le Chœur Universitaire de Grenoble vous propose une plongée musicale entre passé et présent, mettant en dialogue différentes œuvres. 

Au Programme :

Simple Symphony de Benjamin Britten.
Laissez-vous surprendre par la vivacité et la joie communicative de cette œuvre, interprétée par l’ensemble de cordes. Les thèmes simples s’entrelacent avec des harmonies raffinées, capturant toute l’essence de l’enfance et de la pureté musicale.

Singet dem Herrn ein neues Lied de Johann Sebastian Bach, chef-d’œuvre baroque lumineux et virtuose. Laissez-vous emporter par la majesté de Bach, avec cette œuvre chorale éclatante qui célèbre la beauté du chant sacré et l’harmonie divine. Une pièce pleine de lumière et de ferveur qui réchauffe l’âme.

Sunrise Mass d’Ola Gjeilo, une œuvre contemporaine poignante et atmosphérique. 

Découvrez la profondeur émotionnelle et la modernité de Sunrise Mass, une composition enveloppante et cinématographique, qui mêle chœur et ensemble à cordes dans une atmosphère mystique et contemplative. Une œuvre qui explore la beauté du monde à travers la lumière du matin.
Trois œuvres contrastées mais complémentaires, interprétées par le Chœur Universitaire de Grenoble et un ensemble à cordes professionnel composé spécialement pour cette soirée par Anne Laffilhe. Un voyage sonore où la diversité des émotions et la beauté de la musique se rencontrent pour offrir un moment inoubliable.

Au printemps 2024, le Chœur Universitaire et l’Orchestre des Campus se sont de nouveau réunis pour vous présenter leur concert ! 

Pour ce Voyage en Angleterre du XXème siècle, étaient aux commandes Anne Laffilhe et Alexandre Doisy qui ont mené ensemble un programme riche et poignant.

Des chansons traditionnelles anglaises familières aux sonorités entraînantes de Benjamin Britten, ce programme harmonieux avait pour apothéose  le Dona Nobis Pacem de Ralph Vaughan Williams, une pièce majestueuse qui appelle à la paix et la communion. 

Le 11 novembre 2023, le Chœur Universitaire de Grenoble a pris part à une cérémonie mémorable et poignante organisée sur la place Pasteur, en hommage aux déportés du 11 novembre 1943. Cet événement a rappelé un épisode tragique de l’histoire de Grenoble, marquant l’arrestation et la déportation de plusieurs centaines de Grenoblois qui avaient bravé l’Occupation nazie pour commémorer l’armistice de 1918.

Une page sombre de l’histoire grenobloise

L’actuelle place Pasteur, alors occupée par l’Allemagne nazie, fut le théâtre de ces heures sombres où plus de 600 personnes furent arrêtées par les forces d’occupation. Emprisonnés trois nuits dans la caserne de Bonne, hommes, femmes et enfants ont subi des conditions terribles. Si les femmes et les enfants furent relâchés, plus de 400 hommes furent déportés vers les camps de la mort. Très peu survécurent à ces horreurs. Ce jour funeste demeure gravé dans la mémoire grenobloise, une mémoire que la Ville et ses associations s’efforcent de préserver.

Un hommage vibrant et solennel

Au cours de cette cérémonie, Jean-Pierre Celse, président des Déportés du 11 novembre 1943, a raconté cette page d’histoire avec des mots forts et pleins d’émotion. Il a souligné que Grenoble, ville Compagnon de la Libération, porte « dans son ADN, plus que toute autre, des vertus de liberté et de courage ». Il a rendu un hommage particulier à André Morel, l’une des plus jeunes victimes de la barbarie nazie, déporté à moins de 16 ans au camp de Mauthausen, ainsi qu’aux deux derniers rescapés de cette tragédie : Édouard Bordet, empêché d’assister à l’événement pour des raisons de santé, et Vincent Malerba, présent ce jour-là.

Avec gravité, Jean-Pierre Celse a également rappelé la nécessité de rester vigilants face aux idéologies de haine : « On ne guérit jamais de la peste concentrationnaire. Le mouvement nazi et toutes les tendances négationnistes sont toujours là. Ni le mal, ni la barbarie n’ont disparu : le troisième Reich n’est pas mort ! » Ce message, destiné à éveiller les consciences des jeunes générations, réaffirme l’importance de transmettre cette mémoire pour prévenir de tels drames à l’avenir.

La contribution du Chœur Universitaire de Grenoble

Le Chœur Universitaire de Grenoble a apporté une dimension musicale et émotionnelle à cette cérémonie. À travers ses interprétations solennelles, il a renforcé l’atmosphère de recueillement et contribué à faire vivre la mémoire des événements tragiques de 1943. Les chants résonnant sur la place Pasteur ont rappelé à tous présents l’importance de l’engagement et de la résistance.

Une mémoire collective vivante

La cérémonie s’est achevée par les dépôts de gerbes de fleurs, un moment fort de recueillement partagé par les représentants des associations, des institutions, et de nombreux Grenoblois. Ce fut une occasion unique de se souvenir ensemble, tout en transmettant aux générations futures un message d’espoir, de vigilance et de courage face aux défis d’hier et d’aujourd’hui.

Le Chœur Universitaire de Grenoble est fier d’avoir contribué à cet hommage et de porter, à travers la musique, la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre la liberté.

Pour les concerts du printemps 2022, le Chœur Universitaire de Grenoble a invité le public a passer des soirées aux sonorités slaves.

Le chœur et la voix sont des éléments extrêmement présents dans la musique d’Europe de l’Est. Les voix de ces régions sont mondialement connues pour leurs longues tessitures, leurs graves vibrants, leurs pianissimi envoûtants et leurs forte exaltants. Le programme a d’ailleurs mis en lumière aussi bien les voix d’hommes que de femmes. Le répertoire proposé est extrêmement large et varié, allant de la musique religieuse orthodoxe aux chansons populaires, empreintes de folklore et de thèmes traditionnels.

C’est à travers ce répertoire varié que le Chœur Universitaire de Grenoble, accompagné de Inna Ritter au piano, a fait voyager le public. Trois compositeurs forts célèbres dans leurs pays étaient à l’honneur : les russes Gueorgei Sviridov et Sergueï Rachmaninov, ainsi que l’ukrainien, Borys Lyatoshynsky.

Ce beau moment de partage veniat célébrer l’amour et la paix entre les peuples dans un contexte géopolitique difficile.

Cette année, le Chœur Arcanum et le Chœur Universitaire de Grenoble (CUG) ont choisi de s’associer pour donner ensemble deux grands concerts, réunissant ainsi plus d’une centaine de choristes.

Au programme de cette soirée, deux Requiem de l’époque classique. Le premier de Michael Haydn (1737-1806), intitulé Missa pro defuncto Archiepiscopo Sigismondo, ou plus communément Missa pro Defunctis composé en 1771, et le second est celui de Wolfgang Amadeus Mozart (1762-1791) composé en 1791.

Les Mozart père et fils, Léopold et Wolfgang, ont assisté aux trois premières représentations de la Missa pro Defunctis de Michael Haydn à Salzburg. Ces représentations ont marqué le jeune Mozart au point que cela transparaisse dans sa propre œuvre ultime, tant dans la couleur instrumentale que dans l’atmosphère de certains passages, ou dans le traitement du dialogue entre les solistes et le chœur.

Ces œuvres seront interprétées sous la direction d’Anne Laffilhe, chef de chœur, avec l’orchestre OrChiDée de Guillaume Vautier et de quatre solistes professionnels.

Le premier de ces concerts aura lieu le samedi 4 décembre 2021 à 20h30 à l’église Saint-Jean de Grenoble. Le second se déroulera le dimanche 5 décembre à 17h en l’église Sainte-Thérèse de Brignoud.

Direction du chœur : Anne Laffilhe

Soprano : Caroline Blanpied

Alto : Marie Hamard

Ténor : Benjamin Coutarel

Basse : Pierre Bessiere

Surnommé le concert maudit, il n’a jamais pu être présenté en concert.

#Covid19

Pour son concert d’hiver 2019, le Chœur Universitaire de Grenoble a proposé au public un Noël baroque en Italie reposant sur deux grandes œuvres du répertoire baroque : le Magnificat à 6 voix de Claudio Monteverdi et le très célèbre Gloria d’Antonio Vivaldi. C’est accompagné par les instruments d’époque du Jardin Musical que le CUG a mis à l’honneur ces deux œuvres.

Cet ensemble dirigé par Christine Antoine regroupe des musiciens issus de grandes formations tels que Les Musiciens du Louvre, l’Orchestre des Pays de Savoie, le Swiss Consort… Le Jardin Musical, dirigé par Christine Antoine complétera le voyage baroque en Italie avec le Concerto grosso en do (Opus 2, numéro 2) de Francesco Geminiani.

Le Jardin Musical

Les musiciens de l’ensemble « Le Jardin Musical » sont tous issus de grandes formations (Ad Fontes, Orchestre des Pays de Savoie, Swiss Consort, Ensemble Baroque de Nice, Les Musiciens du Louvre, etc). 

Sous l’impulsion de Christine Antoine, ils se réunissent en petite formation dite « un par partie », ce choix permettant également de recréer un univers où chaque instrumentiste met en valeur les reliefs de l’écriture polyphonique et l’interprétation soliste de la partition. 

Le Jardin Musical, en friche ou en floraison, cultive à chaque concert les liens musicaux entre « les nations », voyages musicaux et échanges avec le public. 

Tous polyvalents, les musiciens jouent sur instruments d’époque, et s’intéressent particulièrement au répertoire baroque, mais aussi à la musique contemporaine. Ces deux pôles se rejoignent lors de concerts mettant en valeur des œuvres peu connues du grand public, et expliquant les diverses formes d’écriture qui se rejoignent dans l’expression universelle de la musique.

Le programme 

Francesco Geminiani, Concerto Grosso op.2 N°2

Francesco Geminiani, est probablement né en 1680 à Lucca. Il étudie le violon avec Lonati à Milan, puis Corelli à Rome. Il travaille ensuite la composition avec Scarlatti à Naples. Vers 1714, il émigre à Londres où il mène une carrière de violoniste virtuose. On sait qu’il réside à Paris, entre 1749 et 1755, pour finalement devenir maître de chapelle à Dublin, ville dans laquelle il mourût en 1762.

Son œuvre comprend essentiellement des compositions pour violon et violoncelle, avec un ouvrage pédagogique qui fait encore école « the art of playing on the violin », ainsi qu’un traité de composition « guida armonica, o Dizionaro armonico (Londres, 1742). 

 Les 6 concerti grossi de Francesco Geminiani, opus 2, publiés en 1732 par Walsh à Londres, furent remaniés en 1757 avec la mention « printed for the autor ». La nature des modifications est déterminée par l’influence du « goût » de la musique baroque : ornementations, conduite des voix, orchestrations, modes de jeux…  C’est une source pédagogique importante pour l’étude de cette époque musicale. Geminiani, ajoute au Concertino, un alto solo et anticipe sur la formation classique dite « quatuor », bien en avance sur Corelli où Haendel. 

Claudio Monteverdi, Magnificat a sei voici (1610)

Le Magnificat a sei voici apparaît être la pièce finale d’un recueil intitulé « Sanctissimae Virgini Missa senis Vocibus, Ac Vesperae pluribus decantandae » et contenant notamment les célèbres Vêpres à la Vierge. Il suit donc, dans ce recueil, le Magnificat a 7 qui achève les vêpres. On a peu d’indications sur ce recueil, cependant, l’impression mentionne une dédicace de ce Magnificat a sei voci au Pape Paul V. Certaines recherches tendent à montrer que, par ce recueil, Monteverdi souhaitait se recommander en qualité de compositeur auprès de personnes influentes… La présence des deux Magnificat peut s’expliquer par le fait que ce second puisse remplacer le premier dans l’hypothèse d’une version des Vêpres à la Vierge a capella. 

Pour l’écriture de ce Magnificat a sei voci, il est plus que probable que Monteverdi n’avait qu’un orgue et une basse continue en tête pour accompagner chœur et solistes. Cependant, il est courant à l’époque d’ajouter des instruments en colla parte. Plus sobre que le Magnificat a 7, il est cependant un très beau caléidoscope de l’écriture de Monteverdi. La majeure partie des mouvements est écrite sur cantus firmus (thème en valeur longue) au-dessus desquels se développent contrepoint, imitation, échos, virtuosité…

Antonio Vivaldi – Gloria en Ré Majeur

Des trois Gloria composés par Vivaldi, il est le plus célèbre. Composée vers 1713, cette œuvre pour chœur et petit orchestre est certainement l’une des plus connues du compositeur. Y sont réunis tous les styles d’écriture de Vivaldi, chacun étant mis au service du texte. Le caractère martial du premier mouvement, laisse place à une extrême douceur lors du deuxième. Le chœur, traité de façon tantôt verticale tantôt contrapuntique tient une place de choix dans l’œuvre, mise en valeur par l’alternance avec les mouvements pour solistes soprano ou alto. Si l’on retrouve l’écriture sacrée du compositeur, on ne peut s’empêcher de penser à ses pages d’opéra tant les atmosphères sont variées et contrastées.

Au printemps 2019, le choeur s’est déplacé sur un week-end à Toulouse, pour donner en concert les Carmina Burana, en partenariat avec l’Orchestre Mozart de Toulouse.

Orchestre Mozart de Toulouse (OMT)

Créé sur une idée de Claude Roubichou, l’OMT est un orchestre « de type Mozart » et à « géométrie variable », unique dans le paysage musical régional pourtant très riche et basé sur 3 types de formations: 12, 20, ou 30 musiciens. Orchestre de référence des chœurs et des chorales, l’OMT a aussi pour vocation de promouvoir les jeunes talents. 

Claude Roubichou, direction

Soliste de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, Prix du Concours International de Rome, Claude Roubichou a mené, parallèlement à son activité principale de flûtiste, des études complètes de direction d’orchestre sanctionnées par des diplômes des Conservatoires de Toulouse et de Paris. 
En 2010, il a fait ses débuts à la tête de l’Orchestre National du Capitole en dirigeant une série de représentations du conte musical « Le Petit Tailleur » au Théâtre des Mazades. 
En 2011, il a été associé à Tugan Sokhiev pour la préparation des élèves du Conservatoire de Toulouse à La Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak et a donné Le Carnaval des Animaux à Toulouse dans la série des concerts du dimanche et en région Midi Pyrénées.
A l’opéra, il s’est produit avec les Quatre Opéras Bouffe de Germaine Tailleferre et l’Ours de Walton Tchekov. 
Il a aussi dirigé plusieurs spectacles lyriques, Orphée aux Enfers d’Offenbach et Maestro Furioso (création). 
Il dirige par ailleurs régulièrement diverses formations orchestrales comme l’Ensemble Instrumental de l’Ariège et l’Orchestre Mozart de Toulouse dont il est le chef attitré et le Directeur musical. 

Les solistes

Audrey Marchal, soprano colorature
Gilles Ramade, baryton
Jean-Louis Comoretto, contre ténor

Chœur Air France

Le Chœur Air France a été fondé en 1986 par deux membres du personnel navigant commercial, Michel Tardy et Paul Scappazzoni afin de créer un ensemble vocal adapté aux personnels travaillant avec des rythmes qui ne permettant pas d’intégrer des groupes répétant de manières régulières.
Les premiers navigants qui se sont lancés dans l’aventure ont très vite été rejoints par des chanteurs issus des divers métiers de la Compagnie mais aussi des retraités et des conjoints de personnels actifs. Tous animés par une même passion, le chant, ils y consacrent une grande partie de leur temps libre en se retrouvant pour des répétitions quatre à cinq fois par mois. Technique vocale et étude des œuvres du répertoire font partie du travail encadré par une équipe de professionnels : Anne Laffilhe, responsable artistique, cheffe de choeur, cheffe d’orchestre, Arnaud Léger, chef assistant, professeur de chant et Nicolas Fehrenbach, pianiste accompagnateur, chargé de répétitions par pupitres. 

Eclats, Choeur d’enfants

François Terrieux, direction

L’ensemble vocal « Eclats » a été créé en septembre 2005 par François Terrieux. Il est issu du « choeur de jeunes » composé essentiellement d’anciens choristes du choeur d’enfants La Lauzeta.
L’originalité de ce chœur réside dans son projet éducatif et artistique. Il n’y a ni audition ni sélection pour chanter dans le chœur : la motivation, l’engagement personnel et la disponibilité de chaque choriste sont les bases qui permettent l’exigence dans laquelle le choeur évolue. L’encadrement pédagogique est entièrement constitué d’artistes professionnels.
Depuis 2005, les Eclats présentent chaque année des programmes originaux. Le chœur fait régulièrement des commandes musicales à des compositeurs. Des échanges pédagogiques sont organisés chaque année avec d’autres chœurs.
Les Eclats, chœur d’enfants et de jeunes, collabore régulièrement avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dans le cadre des saisons symphoniques et des concerts du dimanche.

Le concert de Noël 2018 du Chœur Universitaire de Grenoble met à l’honneur cette année la célèbre œuvre des Ceremony of Carols de Benjamin Britten. Très connue dans sa version à voix égales, le CUG donnera la version pour chœur mixte, moins diffusée, dont l’arrangement a été fait par J. Harrison à la demande de l’éditeur Boosey&Hawkes.

Britten écrit les Noels qui composent l’œuvre à partir de textes anglais des XIV au XVIe siècles et les encadre de l’introït grégorien de la messe de Noël : Hodie Christus Natus Est. 

Cette œuvre est pour chœur et harpe. Un accompagnement peu courant qui donne un scintillement supplémentaire à ces mélodies de Noël. La partie de harpe a été tenue par Mélanie Virot. 

Le concert s’est ensuite achevé par des Noels plus populaires et connus mais aussi par une pensée pour le centenaire de la première guerre mondiale avec le Noël des enfants qui n’ont plus de maison de Debussy. 

Le programme

Benjamin Britten (1913-1976) – A Ceremony Of Carols Op. 28

Cette œuvre composée en 1942 par le compositeur britannique Benjamin Britten, constitue l’une des pièces maîtresses de son répertoire de musique vocale. Composée pour chœur à trois voies égales et harpe dans sa version originale, nous vous proposons ici la version pour chœur mixte, arrangée a posteriori par Benjamin Britten lui-même, à la demande de son éditeur. 

Bernard Andres : Duke

Bernard Andrès est un compositeur Français né en 1941. Après ses Études au Conservatoire Supérieur de musique de Paris, et un passage de trois ans à l’armée de l’air, il entre comme soliste à l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 1969. Il a écrit plus de cinquante compositions pour harpe solo et en diverses formations. Elles concernent tous les niveaux, du débutant au professionnel. Sa pièce Duke est une sorte d’hommage à Duke Ellington.

Marcel Tournier : Étude de concert « Au matin »

Ce compositeur, ami Debussy et Ravel, a écrit essentiellement pour la harpe. Il attachait une grande importance à la sonorité de chaque note qu’il estimait être unique ainsi qu’à la précision des nuances. C’était un grand amateur de peinture, s’intéressant aux différentes cultures et à l’orientalisme. Ce harpiste a enseigné pendant 36 ans au Conservatoire de Paris, où il a pris la succession d’Alphonse Hasselmans. Ses nombreuses compositions constituent un socle non négligeable du répertoire de la harpe. L’Etude de concert « au matin » date de 1940.

Benjamin Britten : Folksongs (extraits)

Les Folksong sont des arrangements de chansons traditionnelles écrits par Britten en 1976. Vous entendrez Bonny at Morn et Salley gardens, interprétés par des choristes volontaires !

Claude Debussy : Noël des enfants qui n’ont plus de maison 

Noël des enfants qui n’ont plus de maison est un chant de Noël, pour voix et piano, composé en décembre 1915 par Claude Debussy, auteur des paroles et de la mélodie. La chanson faite en pleine Première Guerre mondiale, est une condamnation de l’Occupation de la France par l’Allemagne. Cette pièce patriotique est la dernière chanson qu’il composera.

Noëls populaire

Pour clore ce concert, nous vous avions proposé trois chants de Noël très connus :

F.Gruber & J.Mohr :  Stille Nacht
H.Martinet (arr. B.Legée) : Petit papa noël
Noël des Etats-Unis : Go tell it on the mountain 

Les musiciens avec nous

Direction : Quentin Guillard

Chef de chœur et pédagogue, Quentin Guillard a été guidé dans son parcours musical par la recherche de l’expressivité vocale : en tant que pianiste en prenant goût à l’accompagnement des chanteurs, puis par sa propre pratique vocale en chœur. Il s’oriente vers des études musicologique et de direction de chœur. Diplômé dans ces disciplines au Conservatoire et à la Faculté de Tours, il est ensuite reçu au CNSMD de Lyon dans la classe de Nicole Corti et diplômé du Master en 2014.

Il développe ses activités de pédagogue dans plusieurs structures d’enseignement. Il dirige les ensembles vocaux et instrumentaux de l’école de musique de Saint-Didier-au-Mont-d’Or et assure la direction pédagogique de l’établissement.

Depuis 2018, il dirige également chœurs d’enfants, d’adolescents et d’adultes aux Conservatoires de Grenoble.

Particulièrement curieux de la compréhension et de l’interprétation de la musique ancienne, il se perfectionne dans ce domaine en suivant l’enseignement de Anne Delafosse, David Chappuis (musique médiévale), et Barnabé Janin (musique de la Renaissance). Entre 2014 et 2016 il enseigne le chant grégorien auprès des chœurs d’enfants et de jeunes de la maîtrise de la Cathédrale Saint Jean de Lyon.

Il est régulièrement invité pour participer à la préparation des chœurs auprès de Spirito : Jeune Chœur Symphonique (jeunes en voie de professionnalisation) et chœur professionnel.

Harpe : Mélanie Virot

Mélanie Virot étudie son instrument auprès de Christine Caens puis Josette Rives au Conservatoire National de Région de Besançon où elle passe un Diplôme d’Etudes Musicales en harpe et musique de chambre. Elle se perfectionne ensuite auprès de Florence Sitruk à la Haute école de musique de Genève.
Passionnée de musique de chambre, elle joue dans des ensembles à géométries variables, comme le Trio Origami avec flûte traversière et basson, ou Harp’6cordes, ensemble quintette à cordes et harpe.

Par ailleurs, elle collabore régulièrement avec divers orchestres de la région Auvergne Rhône-Alpes, comme l’Orchestre symphonique Confluences. Animée par la volonté de faire découvrir la musique classique au plus grand nombre, elle multiplie les expériences de scènes en collaborant régulièrement avec des comédiens, danseurs ou dans le cadre de musiques amplifiées. 

Titulaire d’un Diplôme d’Etat, elle enseigne actuellement à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne.

Des paroles de guerre aux échos de la musique sacrée

Accompagnés par l’Ensemble EquiNoX, nous avons eu le plaisir de vous proposer en 2018 un concert autour de la musique sacrée. Il a également été pour nous l’occasion de marquer le centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale au travers d’un projet de mise en histoire, fruit d’une collaboration entre le chœur et un Historien spécialiste de la période. 

Au programme cette année: la Messe pour double chœur a cappella, œuvre du compositeur Suisse Frank Martin, sous la direction d’Anne Laffilhe.

Le Chœur des Universités de Grenoble, accompagné par la violoniste Agnès Pereira et le pianiste Hugues de Nolly, vous a proposé un concert de Noël 2017 autour de la musique tzigane. De Brahms à Bárdos en passant par Schumann et Kodály, nous vous avons transporté le temps d’une soirée au son des mélodies populaires hongroises et des chants bohémiens.

Quatre œuvres piano-violon seront également au programme

– Bartók- Huit improvisations sur des chants populaires hongrois, opus 20, piano
– Piazzolla- Oblivion, piano-violon
– Williams- Thème de la liste de Schindler, piano-violon
– Bartók- Danses roumaines, piano-violon

Direction du chœur : Anne Laffilhe

Violon: Agnès Pereira

Piano: Hugues de Nolly

En avril 2017, c’est une Nuit Américaine avec le Chœur des Universités de Grenoble dirigé par Anne Laffilhe et accompagné par Laurène Wagner au piano que nous vous avons proposé.

Au programme :
      – Morten Lauridsen : Lux Aeterna, Dirait-on, Sure on this shining night …
      – Eric Whitacre : Animal crackers, I walked the boulevard…
      – Leonard Bernstein : Extraits de West Side Story (tonight, America…)

Une sélection par la chef Anne Laffilhe de trois compositeurs de notre époque : Morten Lauridsen (avec son magnifique Lux Aeterna), Eric Whitacre, qui obtint le Grammy Awards du meilleur chef d’orchestre en 2012, et Leonard Bernstein, compositeur de la bande originale du célèbre film West Side Story sorti à Broadway dans les années cinquante.

Pour les fêtes de Noël, le Chœur des Universités de Grenoble (CUG) a donné la majestueuse et dynamique Messe de Minuit de Charpentier, accompagné par l’Orchestre de Chambre Isère-Dauphiné (OrChID[ée]), lors de deux concerts à Meylan et Grenoble !

L’orchestre a également joué trois œuvres:
    – Vivaldi – Concerto pour cordes en ut mineur rv120
    – Tartini – Sinfonia pour cordes en ré majeur
    – Vivaldi – Concerto pour 2 flûtes et cordes en Do majeur rv 533

    Direction du chœur : Anne Laffilhe
    Direction de l’orchestre : Guillaume Vautier
    Flûtes soli : Sébastien Poppe & Karine Berger  

GIUSEPPE TARTINI (Pirano 1692 – Padoue 1770)

La famille de Giuseppe Tartini le destinait à la carrière ecclésiastique. En 1709, il était inscrit comme étudiant en droit à l’Université de Padoue. En 1710, il contracta mariage, ce qui le mit en délicatesse avec l’Église et le détermina à se réfugier dans un couvent à Assise. C’est là que, selon toute vraisemblance, il reçut une instruction musicale du Tchèque Buhoslav Cernohorsky. A compter de 1714, il consacra sa vie à la musique .  Il rédigea de nombreux ouvrages théoriques sur la musique, parmi lesquels un traité sur l’art de l’ornementation qui a pu servir d’exemple à Leopold Mozart pour son École du violon. Comme nombre de ses contemporains, Tartini a été un compositeur extrêmement prolifique :130 concertos de violon, 150 sonates pour le violon, 50 sonates en trios« L’arte dell’arco » (L’Art de l’Archet), qui illustre bien la technique d’archet des violonistes baroques Italiens et qui est donc une richesse pour la recherche musicologique. Son œuvre comprend aussi un nombre indéterminé de compositions religieuses vocales.

Sinfonia pour cordes en Ré Majeur

Dans la même tonalité que la messe de Minuit de Charpentier, on y reconnaît  la musique italienne de l’époque baroque pré-classique de par la volubilité des phrasés et du contrepoint. On n’oublie pas que la sonate des trilles du diable est de la main de ce compositeur…

La sinfonia est l’ancêtre de la symphonie…moins longue mais tout aussi construite, elle préfigure le grand genre de l’époque classique.

ANTONIO VIVALDI (Venise 1678 – Vienne 1741)

Fils d’un violoniste, violoniste lui-même, il est tonsuré à quinze ans et ordonné prêtre à vingt-cinq. Le catalogue des œuvres du prêtre roux (surnom dû au blond vénitien de ces cheveux) est particulièrement complexe. Le corpus de ces compositions comprend entre 600 concerts et sonates, dont 300 pour violon (soliste ou non), environ 30 pour violoncelle, 39 pour basson, 25 pour flûte et 25 pour hautbois, mais aussi pour luth et mandoline. 

Concerto pour cordes  en ut mineur rv 120

Concerto pour deux flûtes et cordes en Do majeur rv 533

Pour ses 70 ans, le Chœur des Universités de Grenoble (CUG) a choisi de s’associer au Chœur Arcanum pour monter le Magnificat de Bach ainsi que des Motets de Mendelssohn avec un Chœur de 150 choristes.

Pour ses concerts de printemps 2016, le Chœur s’est produit à la Basilique du Sacré Cœur à Grenoble, et a ainsi été le premier concert donné dans la Basilique totalement rénovée, qui ouvrira ses portes après plus de deux ans de gigantesques travaux. Nous avons également produit un second concert en l’église St Bruno de Voiron.

Le Chœur Arcanum et le Chœur des Universités de Grenoble (CUG) ont choisi de monter un partenariat, pour donner ensemble ces grands concerts de printemps, réunissant ainsi 150 choristes. En effet, nos deux formations ont chacune fêtée un événement important : le Chœur des Universités de Grenoble ses 70ème anniversaire, et le Chœur Arcanum son nouveau nom de scène (anciennement Chœur Méli-Meylan) !

Au programme, des motets de Mendelssohn pour double chœur, des suites de Bach et le Magnificat de Bach. Ces œuvres ont été interprétées sous la direction de notre talentueuse cheffe de chœur Anne Laffilhe, assistée de l’orchestre OrchIDée de Guillaume Vautier et de quatre solistes.

Ce 20 mars 2016, le CUG s’est rendu à Paris pour un concert exceptionnel.

Nous avons partagé la scène avec Débora Waldman qui a dirigé l’Orchestre de Lamoureux dans un programme exceptionnel : Concerto pour violoncelle n°1 de Dimitri Chostakovitch et « Carmina Burana » de Carl Orff.

Le programme incluait aussi Camille Thomas (violoncelle), Valérie Yeng-Seng (soprano), Mathieu Septier (ténor), Christian Helmer (baryton) et trois autres chœurs :
– Chœur Lamoureux – Patrick Marco Direction
– Chœur Air France – Anne Laffilhe Direction
– Chœurs des collèges parisiens Jean-Baptiste Say, Buffon, Charles Péguy et Lamartine.

Au programme :

• Jesu Mein Freude, Motet BWV 227, Johann Sebastian Bach
• Fürchtet Euch Nicht, Johann Sebastian Bach
• Noëls traditionels

Rossini

Bruckner

Gounod

Verdi

Bizet

Fauré

Peccini

Concert de « Réconciliation » avec les Rainbow Swingers.

Pour rappel, le chœur gospel, connu sous le nom de Rainbow Swingers, devient une entité indépendante du CUG en 2000.

En 2014, le Chœur et l’Orchestre des Universités de Grenoble (CUG) ont offert une soirée musicale riche et diversifiée qui a marqué les esprits. La programmation, mêlant œuvres vocales et orchestrales, classiques et modernes, a mis en valeur la polyvalence et le talent de cet ensemble universitaire.

Première Partie : La Voix dans Tous ses États

La soirée a débuté avec une suite de pièces pour orgue, introduisant le public dans une ambiance méditative et solennelle. Ce prélude instrumental a préparé le terrain pour les prestations vocales.

Le programme vocal a ensuite plongé dans des univers variés, montrant toute la richesse du répertoire choral :

• Schubert – Der Geistertanz (D494) : Ce chœur d’hommes a évoqué un monde mystérieux et sombre, illustrant avec précision l’univers romantique de Schubert. Les voix masculines, pleines de profondeur et de nuances, ont donné vie à cette danse des esprits.
• Chant grégorien – Hodie Christus natus est : Les voix féminines ont captivé par la pureté et la simplicité de ce chant liturgique. L’unisson des sopranos et altos a transporté l’auditoire dans l’intemporalité de la tradition grégorienne.
• Monteverdi – Cantate Domino : Le passage au chœur mixte a offert un contraste dynamique et lumineux. La polyphonie baroque de Monteverdi a été rendue avec clarté et vitalité, mettant en avant l’harmonie entre les différentes sections vocales.
• Poulenc – Quatre Motets pour le temps de Noël : Cette œuvre exigeante a été interprétée avec une sensibilité remarquable. Les modulations audacieuses et les atmosphères variées de Poulenc ont permis aux chanteurs de démontrer leur maîtrise technique et leur sensibilité musicale.

Deuxième Partie : L’Alliance du Chœur et de l’Orchestre

Dans la deuxième partie, le CUG a exploré des œuvres combinant chœurs et orchestre, offrant des moments de grande intensité émotionnelle :

• Gabriel Fauré – Cantique de Jean Racine : Cette pièce incontournable du répertoire choral français a brillé par sa délicatesse. Les voix, soutenues par un orchestre attentif, ont magnifié la beauté de cette prière musicale.
• Fauré – Pavane Opus 50 : L’orchestre a ensuite pris le devant de la scène avec une interprétation élégante et rêveuse de cette pièce emblématique. Le dialogue entre l’orchestre et les chœurs a ajouté une touche émouvante et poétique.
• Elégie – adaptation de F. Bouaniche : Cette création, conçue spécifiquement pour les chœurs et orchestre, a marqué un moment d’innovation dans le programme. L’adaptation a permis de mettre en valeur l’expression collective et la modernité du répertoire.

Troisième Partie : La Symphonie Orchestrale

La soirée s’est achevée sur une note magistrale avec la Symphonie n°40 de Mozart. L’orchestre a interprété cette œuvre classique avec une énergie et une précision remarquables, capturant toute la vivacité et le drame de cette symphonie emblématique. Les musiciens ont su restituer l’équilibre parfait entre la légèreté mozartienne et les tourments de cette partition.

Une Soirée Inoubliable

Ce concert a été un véritable hommage à la richesse et à la diversité du répertoire choral et orchestral. Les prestations, portées par la passion des musiciens amateurs et la direction inspirée de leur chef, ont prouvé une fois de plus la qualité artistique du CUG. Ce moment musical restera gravé dans la mémoire de ceux qui ont eu la chance d’y assister. Une performance où tradition et innovation se sont rencontrées pour un plaisir auditif exceptionnel.

• Bartók, Kodály, Janáček
• Poulenc, Fauré
• Porter, Hogan, McFerrin

Rossini – Petite messe solenelle

Bach…

Vivaldi…

Purcell…

Caldara…

Charpentier…

Comme chaque année, les Choeurs des Universités de Grenoble proposent au public le fruit de leur travail.

L’année 2011 sera dédiée à Johannes Brahms. Les CUG interpréteront l’œuvre majeure de Brahms : Ein deutsches Requiem.

Sous la direction d’Ekaterina Petoukhova et accompagnés d’Esther Mainieri (soprano) et de François Zecconi (baryton) les CUG transmettront toute la puissance et la beauté de cette œuvre magistrale.

De plus, grâce à la dextérité de l’organiste Pierre Perdiguon, ce sera également l’occasion d’entendre une version peu connue de ce requiem généralement accompagné d’un orchestre.

Seules deux représentations seront données, la première aura lieu à l’église de Saint Martin d’Uriage le vendredi 8 avril à 20h30. Le deuxième concert se déroulera à Grenoble, à l’église Saint Louis le vendredi 15 avril à 20h30.

Le 26 mars, le Chœur des Universités de Grenoble, accompagné de l’Orchestre des Campus, a offert une soirée d’exception à la Salle Olivier Messiaen. Le programme, mêlant œuvres sacrées de Mozart et motets de Poulenc, a enchanté les mélomanes.

La première partie, consacrée à Mozart, a fait briller des œuvres telles que le Te Deum, la Missa Brevis in G, le sublime Laudate Dominum et le poignant Misericordias Domini. Les voix des chœurs, portées par un orchestre précis, ont magnifié la richesse spirituelle et la clarté musicale du compositeur.

En contraste, les Quatre Motets pour un temps de Noël de Poulenc ont apporté une touche moderne et méditative. Ces pièces, interprétées avec finesse, ont révélé toute la profondeur émotionnelle de ce répertoire exigeant.

Sous la direction inspirée et dans une salle comble, ce concert a confirmé le talent et l’engagement des CUG, pour une soirée aussi lumineuse qu’inoubliable.

Le jeudi 10 décembre 2009, les CUG proposent un concert de Noël au Temple protestant de Grenoble (2 rue Joseph Fourier) à 20h00. Au programme : chansons de Noël du monde (Suède, Haïti, Chine, République Tchèque…) et les Quatre Motets pour un temps de Noël de Francis Poulenc.  La participation est libre et nous vous espérons nombreux !

• Stabat Mater de Poulenc
• Danses Polovtsiennes

• Gabriel Fauré
  • Requiem
  • Quantique de Jean Racine
• Franz Schubert
  • Messe en Sol Majeur

• Gounot
  • Messe Breve
  • Magnificat
  • Ave Maria
• Franck
  • Plaintes des Israélites
  • Cantique de Moïse

• Mendelssohn : Chœurs à 4 et 8 voix à Capella
• Schubert : Pièces pour chœur et piano

Richte mich gott, Felix Mendessohn (opus 78 n°2)

Mitten wir im Leben sind, Felix Mendessohn (opus 23 n°3).

Jauchtz den Herrn alle Welt, Felix Mendessohn (opus 69 ,°2).

Mein Herz erhebet Gott, den Herrn (opus 69, n°3).An die Sonne, Franz Shubert (1816).

Le Chœur des Universités de Grenoble présente cette année un programme en deux parties. D’une part la musique américaine du vingtième siècle et, d’autre part, le romantisme français et russe du dix neuvième siècle. Ainsi, il sera mis en évidence la nette rupture et l’évolution des styles entre les élans romantiques du dix neuvième siècle et  les nouvelles rythmiques américaines du vingtième, qui enterrent l’âme romantique aujourd’hui redécouverte.

Dans un premier temps, nous explorons l’univers de George Gershwin (1898-1937), qui compose sur des textes de son épouse Ira. Dans la première pièce, Fascinating rythm,  Gershwin compose sur des rythmes saccadés, où les pupitres se répondent de façon rythmée et tonique.  Ensuite, dans Let’s call the whole thing off, l’attention est portée sur l’importance du langage dans la communication, se jouant des mots et de leur prononciation. Enfin, nous présentons une version pour quatre voix mixtes de l’inoubliable Summertime  issu de l’opéra Porgy and Bess.

Nous parcourons ensuite l’univers de la musique orchestrale américaine des années trente aux Etats-Unis. Leonard Bernstein (1918-1990) compose West Side Story sur des rythmes puissants aux couleurs latino-américaines. Il traite du très sérieux thème de l’exil et de l’intégration, ceci à travers une histoire de rivalité entre bandes. On y parle également d’amour impossible, reprenant ainsi le thème éternel des amants maudits.

Ensuite, nous explorons l’univers romantique de Serguei Taneïev. Celui-ci, né en 1856 et mort en 1915, fut élève de Tchaïkovski et met en musique la cantate Jean Damascène, poème écrit par Alexis Tolstoï (1817-1875). Il y est question d’un homme sentant la vie le quitter doucement. Cet homme décrit alors ses sensations, ses craintes, et ses espoirs en une autre vie. Ces phrases littéraires et musicales à la poésie très slave abordent les thèmes de la spiritualité et de la condition humaine.  César Franck, tout comme Gounod, a connu le succès de son vivant. Mais, au vingtième siècle, sa musique, jugée trop pompeuse, a peu été jouée. Elle est à présent redécouverte par des artistes et par un public qui refusent la simplicité en cherchant à approcher l’âme romantique française. Dans O quam tristis, issu de son Stabat Mater, Franck dresse un portrait musical très lyrique de la Piéta. Dans le cantique de Moïse, il fait triompher Moïse et glorifie le seigneur à travers une musique puissante mais sensible.